(it-fr) Firenze, Italia: Processo per l’operazione “Panico” – Resoconto dell’udienza del 18 aprile 2019 ed ennesima nuova calendarizzazione

https://anarhija.info/library/g-p-grecia-per-i-13-anni-di-carcere-a-irianna-14-0-1.jpgResoconto dell’udienza del 18 aprile 2019 ed ennesima nuova calendarizzazione

Oggi è iniziata con l’inghippo iniziale: le trascrizioni peritali delle intercettazioni ambientali, manco complete (cioè mancavano alcune di quelle richieste dai PM perché hanno sbagliato a far le fotocopie delle richieste) erano state depositate settimana scorsa, in particolare quella che per l’accusa è considerata più “incriminante” per Paska. Invece che “gli ho messo un bombone in bocca a casapound” però, il perito ha sentito e trascritto “è venuto a mettere un bombone ecc.” L’accusa si dev’essere risentita, perchè ha insistito affinché il perito riascoltasse l’audio e si avvalesse dell’aiuto di uno studio di registrazione per “pulire” il suono. Dopo queste pressioni, il perito ha infine ritrascritto quest’intercettazione con l’interpretazione dell’accusa, solo che poi l’ha depositata solo ieri alle 17:00, e quindi non era stato possibile per la difesa ritirarne copia prima di stamattina.
La difesa ha dunque chiesto il rinvio per l’impossibilità di condurre il controesame sul perito. Il giudice lì per lì ha detto qualcosa tipo “non c’è tempo”, senza rispondere formalmente alla richiesta e ha fatto iniziare l’udienza.
Ha deposto Monti, il perito in questione; su richiesta del giudice si è ascoltato il famoso audio. Non si sentiva granché, voci sovrapposte indistinguibili, sia nell’audio originale, quasi peggio in quello “pulito”. E’ stato ascoltato diverse volte. Al che Monti ha descritto i passaggi detti prima, e quando ha detto la sua conclusione, cioò che riteneva di doversi correggere perché effettivamente aveva detto “ho messo un bombone”, dal pubblico si è levato un sarcastico applauso e delle voci meno sarcastiche, al che il giudice ha fatto sgomberare l’aula dai compagni presenti tra il pubblico, che sono stati poi fermati dalla digos nella zona fumatori, mentre la celere è stata fatta entrare in tribunale ed aspettava poco lontano.
In assenza del suo avvocato, Paska ha deciso di autodifendersi, e in questa circostanza ha preso la parola per dichiarare che riconosce la voce intercettata come sua, ma che le parole che gli vengono attribuite non sono mai state pronunciate.
Sono stati poi nominati dei nuovi periti per le intercettazioni, che però hanno espresso delle perplessità sul riuscire a finire il lavoro in periodo di festività sotto pasqua.
L’udienza è proseguita parlando della macchina della madre di Paska, che la digos, nella sua testimonianza, sostiene di aver notato parcheggiata sotto il Panico il 2 e 3 gennaio, mentre il suo telefono risultava altrove. La difesa ha chiesto che si rinviasse l’argomento a una data in cui fossero presenti i legali di Paska, il giudice ha negato e ha fatto proseguire. Anche qui quindi Paska si è dovuto difendere da solo, e ha dichiarato che lui dal 31 in poi era a festeggiare altrove, assieme al suo telefono, e che la macchina l’aveva con sé e quindi la digos si dev’essere sbagliata.
Ha testimoniato pure un altro digos su un controllo di Ghespe effettuato in strada il 30/12, questo al fine di controbattere l’elemento difensivo della cartella clinica di Ghespe e la radiografia del suo piede fratturato a fine dicembre ’17. Il digos ha ovviamente detto che durante il fermo ghespe stava in piedi, senza gesso e non ha notato alcuna anomalia nella sua andatura.

Comunque, a parte ciò, la notizia più greve è che, viste le difficoltà dei periti delle intercettazioni (e le continue ingerenze dei PM nel loro lavoro, a quanto pare), la programmazione delle udienze è saltata, altro che “si finisce tassativamente il 9 maggio”. Slitta tutto a LUGLIO, e questo è il nuovo calendario:

25/6 – termine per il deposito delle intercettazioni ambientali
15/7 – udienza sulle intercettazioni
16/7 – requisitoria PM + parti civili
17 e 18/7 – arringhe difensive
22/7 – lettura dispositivo (sentenza).

Visto il calendario, Paska ha chiesto che il collegio facesse sapere al DAP che chiede un trasferimento per avvicinamento processuale, visto quanto saranno fitte le udienze. Anche oggi sembrava bello in forma!
Il pubblico, dopo le foto fatte ai documenti, è stato fatto rientrare, quindi Paska ha ricevuto calorosi saluti mentre veniva portato via a fine udienza.

[Tratto da panicoanarchico.noblogs.org].

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Florence, opération Panico : mises à jour audience du 18/04 et (énième) nouveau calendrier

Aujourd’hui, [l’audience] a débuté avec la première embrouille : les retranscriptions des experts des interceptions environnementales, qui n’étaient pas complètes (à savoir qu’il manquaient certaines de celles demandées par le proc parce qu’ils se sont trompés en faisant les photocopies demandées) avaient été déposées la semaine dernière, en particulier celle qui est considérée par l’accusation comme la plus « incriminante » pour Paska. Au lieu de « Je leur ai mis une grosse bombe dans la bouche à casapound », l’expert a cependant entendu et transcrit « il est venu pour mettre une grosse bombe etc… ». L’accusation a dû avoir du ressentiment, puisqu’elle a insisté pour que l’expert réécoute le fichier audio et utilise l’aide d’un studio d’enregistrement pour « nettoyer » le bruit. Après ces pressions, l’expert a finalement réécrit cette interception avec l’interprétation de l’accusation, mais il l’a déposée hier à 17h00, et il n’a pas été possible pour la défense de retirer une copie avant ce matin.
La défense a donc demandé un report parce qu’il était impossible de procéder au contre-interrogatoire de l’expert. Le juge a dit quelque chose comme « il n’y a pas le temps », sans répondre formellement à la demande et a commencé l’audience.
Monti, l’expert en question, a fait sa déposition ; à la demande du juge, le fameux fichier audio a été entendu. On n’entendait pas grand-chose, des voix impossibles à distinguer se superposaient, à la fois dans le fichier audio d’origine et presque pire dans le fichier audio « propre ». Il a été écouté à plusieurs reprises. À ce moment-là, Monti a décrit les passages cités plus haut, et quand il a dit sa conclusion, à savoir ce qu’il pensait qui devrait être corrigé parce qu’il avait effectivement dit « j’ai mis une grosse bombe », se sont élevés un applaudissement sarcastique et des voix moins sarcastiques de la salle l’audience, après quoi le juge a fait évacuer les compagnons présent dans la salle, qui ont ensuite été interpellés par les digos dans la zone fumeurs, tandis que les crs qui attendaient un peu plus loin sont entrés dans la salle d’audience.

En l’absence de son avocat, Paska a décidé de se défendre seul et, dans ces circonstances, il a pris la parole pour déclarer qu’il reconnaissait la voix interceptée comme la sienne, mais que les mots qui lui sont attribués n’ont jamais été prononcés.
De nouveaux experts ont ensuite été désignés pour les interceptions, mais ils ont exprimé des doutes quant à leur capacité à terminer le travail pendant les vacances de Pâques.
L’audience à continué parlant de la voiture de la mère de Paska, que la digos, dans son témoignage, affirme avoir remarqué garée devant panico les 2 et 3 janvier, alors que son téléphone était ailleurs. La défense a demandé que ce point soit reportée à une date à laquelle les avocats de Paska soient présents, et le juge l’a rejetée et a continué. Là aussi, Paska a dû se défendre seul et a déclaré qu’à partir du 31, il faisait la fête ailleurs, avec son téléphone, et que la voiture était avec lui et que les digos devaient donc avoir tort.
Un autre digos a également témoigné au sujet d’un contrôle effectué à Ghespe dans la rue le 30/12, ceci afin de contrer l’élément défensif du dossier médical de Ghespe et la radiographie de son pied fracturé à la fin décembre 2017. Le digos a évidemment dit que pendant l’interpellation il se tenait debout, sans plâtre, et qu’il n’avait remarqué aucune anomalie dans sa démarche.

En tous cas, à part cela, la nouvelle la plus grave est que, compte tenu des difficultés des experts pour les interceptions (et de l’ingérence continue des proc dans leur travail, à ce qu’il paraît), la programmation des audiences est reportée, sauf si « nous finissons absolument le 9 mai ». Le tout est reporté à JUILLET, et voici le nouveau calendrier :

25/6 – date limite pour le dépôt des interceptions environnementales
15/7 – audition sur les interceptions
16/7 – réquisitoire du proc + parties civiles
17 et 18/7 – plaidoierie de la défense
22/7 – déclaration de la sentence (jugement).

Compte tenu du calendrier, Paska a demandé que le Collège informe le JLD qu’il demandait un transfert pour un rapprochement judiciaire, étant donné que les audiences seraient très chargées. Aujourd’hui encore, il semblait en pleine forme !
Le public, après que des photos des papiers d’identité aient été prises, a pu retourner à l’intérieur, ainsi Paska a pu reçevoir des salutations chaleureuses pendant qu’on l’emmenait à la fin de l’audience.

[Depuis cracherdanslasoupe.noblogs.org].