(it-fr) Firenze, processo per l’operazione “Panico”: Aggiornamenti dall’udienza del 4 aprile 2019 e nuova calendarizzazione delle udienze

https://anarhija.info/library/g-p-grecia-per-i-13-anni-di-carcere-a-irianna-14-0-1.jpgAggiornamenti dall’udienza del 4 aprile e nuova calendarizzazione delle udienze

All’udienza era presente Paska ed una decina di compagni. All’inizio Paska ha fatto una breve dichiarazione per mettere a conoscenza del fatto che gli sta venendo fotocopiata la corrispondenza nonostante non sia sottoposto a censura da parte dell’autorità giudiziaria. Per questo, vista la persistenza di una fastidiosa ulteriore sorveglianza nei suoi confronti, è rinnovata l’importanza di scrivergli per mostrare la nostra solidarietà per lui, e la nostra ostilità nei loro confronti. Successivamente ha deposto la Digos in merito all’attribuzione di identità dei conversanti in alcune intercettazioni ambientali.

Poi è stata la volta dei periti nominati dal tribunale. Il medico legale ha fondamentalmente sostenuto che l’artificiere non ha subito lesioni potenzialmente letali e non è mai stato in pericolo di vita. Il perito dell’accusa, nonostante abbia insistito sulla possibilità che se le schegge dell’ordigno avessero colpito altre regioni avrebbero potuto avere conseguenze letali, ha convenuto sul fatto che il pericolo di vita non ci sia stato. Il perito della difesa ha sottoscritto le dichiarazioni di quello del tribunale e, con l’acquisizione del dato radiologico, ha confermato la distanza delle schegge da parti vitali e l’assoluta non micidialità dell’ordigno. La conclusione pressoché condivisa, quindi, è che siccome non c’è stato pericolo di vita, è possibile parlare al massimo di lesioni gravissime.

In seguito è stata la volta del genetista e del biostatistico nominati dal tribunale che hanno deciso di non effettuare una nuova analisi del DNA in quanto, a detta loro, la quantità residua presente sul reperto era di 5 microlitri mentre le precedenti analisi effettuate dalla perita dell’accusa erano su campioni di 15 microlitri. Pertanto hanno solo controllato la correttezza dei calcoli e dell’analisi effettuati dall’accusa confermando che l’ipotesi accusatoria (ovvero che sull’ordigno sia presente il DNA di un soggetto che presumono sia Ghespe) era enormemente superiore a quella della difesa. Hanno comunque precisato che l’analisi del DNA fornisce soltanto una probabilità, se pur alta, e mai una certezza, per questo loro non possono trarre conclusioni, questo compito spetta a chi giudica. Il genetista della difesa ha contestato il fatto che non siano state effettuate nuove analisi sul pur piccolo campione residuo (fatto che costituiva in effetti l’argomento del quesito posto dal tribunale) e che proprio l’accusa, a differenza sua, avendo precedentemente sostenuto in aula la non importanza della quantità di materiale e dei metodi d’analisi fosse perciò in contraddizione con se stessa. Il perito ha insistito che la presenza di 5 alleli su 7 sistemi comportasse la presenza di almeno 3 donatori sul campione (visto che ogni individuo può contribuire al massimo 2 alleli per sistema) e che, ovviamente, aumentando i soggetti in questione cambierebbe anche il rapporto di verosimiglianza. Inoltre interrogava sul fatto che, essendo di almeno 2 soggetti oltre all’artificiere il DNA presente sul reperto, l’unico attribuito non potrebbe necessariamente rappresentare quello del “colpevole” e, a maggior ragione, avrebbe potuto essere presente fortuitamente, ad esempio per trasporto. Per la cronaca stiamo parlando di un campione misto la cui analisi ha riguardato 7 cellule. L’udienza è terminata con una nuova calendarizzazione delle udienze in quanto il perito che si occupa delle trascrizioni non era stato in grado di effettuare la trascrizione della mole di intercettazioni ambientali ed è stata necessaria la nomina di altri periti in suo supporto. Le udienze dell’11 e del 12 aprile perciò salteranno. Le prossime saranno quella del 18, dove dovrebbero essere trattate queste intercettazioni; il 24 dovrebbe esserci la requisitoria dell’accusa e delle parti civili, mentre il 29, il 30 aprile e il 6 maggio sarà la volta delle arringhe della difesa. Il 9 maggio è stata stabilita come data inderogabile in cui sarà emessa la sentenza. Paska, in forma e sorridente, ci ha salutato dicendoci che ci vediamo il 18 (alle ore 9).

[Tratto da panicoanarchico.noblogs.org].

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Florence, opération Panico : mises à jour audience du 04 avril et nouveau calendrier

Paska et une douzaine de compagnons étaient présents à l’audience. Au début, Paska a fait une brève déclaration pour l’informer qu’il reçoit ses courriers en photocopie alors qu’il n’est pas soumis à la censure par les autorités judiciaires. Pour cette raison, étant donné la persistance d’une surveillance accrue et ennuyeuse, l’importance de lui écrire est renouvelée afin de lui montrer notre solidarité et notre hostilité à leur égard. Les digos ont ensuite fait leurs dépositions sur l’attribution de l’identité des personnes entrain de communiquer lors de certaines interceptions environnementales.

Puis ce fut au tour des experts nommés par le tribunal. Le médecin légiste a essentiellement soutenu que l’artificier n’a pas subi de blessures potentiellement mortelles et n’a jamais été en danger de mort. L’expert de l’accusation, bien qu’il ait insisté sur le fait que si les éclats de l’appareil avaient touché d’autres endroits, ils auraient pu avoir des conséquences mortelles, a convenu que le danger de mort n’existait pas. L’expert de la défense a approuvé les déclarations du tribunal et, avec l’acquisition des données radiologiques, a confirmé la distance entre les éclats et les parties vitales et la non létalité absolue de l’appareil. La conclusion sensiblement partagée est donc que, puisqu’il n’y avait pas de danger de mort, il est possible de parler au maximum de blessures très graves.

Puis ce fut au tour du généticien et du biostatisticien désigné par le tribunal qui ont décidé de ne pas procéder à une nouvelle analyse de l’ADN puisque, selon eux, la quantité résiduelle présente sur l’échantillon collecté était de 5 microlitres alors que les analyses précédentes effectuées par l’expert du parquet l’étaient sur des échantillons de 15 microlitres. Par conséquent, ils n’ont vérifié que l’exactitude des calculs et des analyses effectués par l’accusation, confirmant que l’hypothèse accusatoire (c’est-à-dire que l’ADN d’un sujet présumé être Ghespe est présent sur l’engin) était considérablement supérieure à celle de la défense. Ils ont cependant précisé que l’analyse de l’ADN ne fournit qu’une probabilité, même si élevé, et jamais une certitude, et ils ne peuvent donc pas tirer de conclusions, cette tâche incombe au juge. Le généticien de la défense a contesté le fait qu’aucune nouvelle analyse n’ait été effectuée sur le petit échantillon résiduel (fait qui constituait en effet la motivation de la requête posée au tribunal) et que l’accusation, contrairement à lui, avait précédemment plaidé devant le tribunal que la quantité du matériel et des méthodes d’analyse n’étaient pas importante ce qui était par conséquent en contradiction avec sa position [celle de l’accusation]. L’expert a insisté sur le fait que la présence de 5 allèles sur 7 systèmes impliquait la présence d’au moins 3 donneurs sur l’échantillon (puisque chaque individu peut apporter un maximum de 2 allèles par système) et que, évidemment, l’augmentation des sujets en question changerait aussi le rapport de vraisemblance. Il s’interroge également sur le fait que, puisqu’au moins l’ADN de 2 sujets en plus de l’artificier est présent sur l’échantillon, celui attribué ne pourrait pas nécessairement représenter celui du « coupable » et, a fortiori, aurait pu être présent fortuitement, par exemple par transport. Pour mémoire, il s’agit d’un échantillon mixte dont l’analyse a porté sur 7 cellules. L’audience s’est terminée par une nouvelle programmation des audiences parce que l’expert qui s’occupe des transcriptions n’avait pas été en mesure de faire la transcription du volume des interceptions environnementales et qu’il a fallu nommer d’autres experts pour le soutenir. Les auditions des 11 et 12 avril seront donc annulées. La prochaine sera celle du 18, où ces interceptions devront être traitées ; le 24, il y aura l’inculpation de l’accusation et des parties civiles, tandis que les 29, 30 avril et 6 mai, ce sera le tour des plaidoiries de la défense. Le 9 mai a été fixé comme date obligatoire à laquelle la sentence sera prononcée. Paska, en forme et souriant, nous a accueillis en nous disant que nous nous reverrons le 18 (à 9 heures).

[Depuis cracherdanslasoupe.noblogs.org].